L'introduction de l'abeille africaine au Brésil en 1957 a semé le chaos dans un pays où l'apiculture était tout juste un passe-temps. Ce n'est que depuis 1970 que de nouveaux apiculteurs ont appris à manipuler et à exploiter intelligemment le polyhybride particulièrement agressif issu du métissage africain-européen.
Récolter et exporter du miel bio à grande échelle ? Oui, c'est possible, si on a d'abord bien choisi la zone géographique, ensuite bien organisé les collectes et réparti les mielleries, enfin bien structuré, bien formé et bien utilisé tout un réseau de micro-apiculteurs locaux. SECONDE PARTIE
Récolter et exporter du miel bio à grande échelle ? Oui, c'est possible, si on a d'abord bien choisi la zone géographique, ensuite bien organisé les collectes et réparti les mielleries, enfin bien structuré, bien formé et bien utilisé tout un réseau de micro-apiculteurs locaux.
Les abeilles africanisées, les « abeilles tueuses » de la presse à sensation, ces métisses agressives et essaimeuses nées au Brésil en 1957, et remontées vers le Nord, sont maintenant présentes dans 11 des Etats-Unis. Tout est fait pour limiter leur progression mais les solutions radicales sont impossibles car elles supprimeraient également les abeilles européennes, plus douces. Il n'est pas question de supprimer des pollinisateurs de plus en plus indispensables et dont la disparition provoquerait une catastrophe alimentaire. Alors ? Alors, on s'organise pour « faire avec » et pour tenter d'améliorer le long terme. Ce n'est pas gagné ...
Les chercheurs sont des gens sérieux. Ils ont besoin de pouvoir mesurer, de donner des échelles de référence, de quantifier. « Un gentil petit coup de tabac”, c’est un langage de marin, pas de météorologiste ; « une colonie un peu rock ’n roll », c’est une indication d’apiculteur à un collègue, pas une information vraiment précise.