Chez les apiculteurs, il est parfois de bon ton de dire que l'abeille mellifère est là depuis tellement longtemps, qu'elle en a tellement vu d'autres, qu'elle s'adapte si bien à tous les changements, ... bref, qu'elle saura aussi passer avec succès les épreuves actuelles : mondialisation, parasites, maladies, métissage, et même les pesticides ! La publication du séquencement des gènes dans le génome de l'abeille ne soutient pas vraiment cet optimisme.
Le « bombus » est aussi une abeille sociale. Mais la taille de ses peuples est sans rapport avec celle des colonies de notre abeille mellifère. C’est un insecte annuel dont les reines fondatrices vont émerger au printemps de leur hibernation pour récupérer des forces et aménager un nid.
Pour les agriculteurs d'Amérique du Nord, la nécessité de la pollinisation est une évidence vitale et le syndrome d'effondrement des colonies une menace immédiate. Pour la surmonter, on peut lutter contre les pesticides et leurs suites, le varroa, les maladies, le manque d'hygiène, la monotonie des pollens restés disponibles et tant d'autres choses. On peut aussi prévoir des stratégies de contournement en utilisant les cousines de nos abeilles mellifères.
Les danses constituent un des codes de communication les plus élaborés qui soient. La butineuse peut, par le mouvement de sa danse, par les vibrations et par les sons qui l’accompagnent, donner rapidement les renseignements utiles pour retrouver les sources de nourriture disponibles et accélérer l’enthousiasme de ses camarades (ou au contraire le ralentir lorsque la source s’épuisera).
Un EFFET TEMPERATURE est-il possible sur la surexpression du système immunitaire inné ? Un effet CHOC THERMIQUE sur les cellules nasales attaquées par le COVID-19 pourrait-il déclencher la cascade des réactions naturelles des défenses cellulaires conservées par l’évolution (depuis les bactéries jusqu’aux humains) et arrêter l’agression virale en cours bien avant qu’elle ne puisse se propager aux poumons ? C'est l'hypothèse (à vérifier) d'un biologiste marin familier des virus qui attaquent les piscicultures !
Les abeilles récoltent sur les fleurs le jus sucré du nectar, pour l’énergie qu’elles vont consommer, et les protéines du pollen pour la croissance de leurs jeunes. Certaines solitaires, comme les mégachiles, y ajoutent des feuilles soigneusement coupées pour tapisser le nid qu’elles vont construire dans les cavités des bois. Les raffinées préfèrent les pétales.
Savez vous encore pourquoi nous parlons d'Apis mellifera mellifera L. ? Bien sur on vous l'a expliqué lors de vos cours d'apiculture mais peut-être est ce un peu vieux... sauf si vous avez choisi de devenir un entomologiste distingué car alors vous commencez à comprendre comment fonctionne la TAXINOMIE, le système de classement et de détermination des êtres vivants conçu par Carl von Linné, il y a plus de 300 ans.
Lors de l'étude d'une espèce de mouche américaine, appelée Emblemasoma auditrix, des chercheurs ont constaté que le nombre de larves saines se trouvant dans l'abdomen de la mère diminue avec le temps...
Pourquoi l'abeille fait-elle du miel alors que la plupart des insectes se contentent de consommer le nectar des fleurs ? Quels sont les animaux qui hibernent et comment cela se traduit ? De la marmotte des Alpes dont la température interne chute de plus de trente degrés à la production de protéine antigel par certains insectes, nous marquons l'entrée dans la période hivernale.
Une espèce de guêpe a trouvé un moyen original d'assurer la survie de sa descendance: elle force une coccinelle à devenir la garde du corps de sa larve. La guêpe pond son œuf dans le corps de la coccinelle. Parvenue à l'état de larve, elle s'extirpe du corps de la coccinelle et tisse son cocon dans ses pattes. La coccinelle, en partie paralysée par le cocon de son parasite, retrouve la liberté à l'éclosion de la guêpe.
Toujours plus d'humains, de villes, de routes. Sur les routes, toujours plus de voitures. Les autres espèces s'efforcent de survivre dans les espaces et les plages de temps que nous leur laissons provisoirement. Quand elles se sont adaptées, on change les règles. Dans le cas des sangliers (et du gibier en général), c'est 2 fois par an, à chaque changement d'heure.
Il en est qui cherchent des truffes avec leur cochon, voire avec un chien soigneusement dressé. Il en est d'autres qui vont bientôt chercher de l'or avec leurs fourmis ou leurs termites. Cela se passe en Australie, c'est expliqué dans les revues scientifiques et techniques et c'est la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation qui a levé le lièvre.
Les abeilles récoltent sur les fleurs le jus sucré du nectar, pour l’énergie qu’elles vont consommer, et les protéines du pollen pour la croissance de leurs jeunes. Certaines solitaires, comme les mégachiles, y ajoutent des feuilles soigneusement coupées pour tapisser le nid qu’elles vont construire dans les cavités des bois. Les raffinées préfèrent les pétales.
Le trouble de l’attention-hyperactivité toucherait 5 % des enfants en France et une moyenne de 12 % dans le monde pour les enfants de 8 à 12 ans. Prédispositions génétiques ? Peut-être bien. Impact de l’environnement ? Sans doute aussi. Une récente étude publiée tente d’aborder le problème sous un autre angle.
Le 28 octobre 2015, un entomologiste chef de service au ministère étatsunien de l'agriculture, accusait sa hiérarchie d'avoir supprimé des résultats de recherche susceptibles de mettre en cause l'utilisation d'une classe répandue de pesticides (les néonicotinoïdes), un des gros moteurs de revenus de l'industrie agrochimique.
Le Bacillus thuringiensis, n' a été découvert qu'en 1911. Il est aujourd'hui l'insecticide organique le plus utilisé au monde. Son fonctionnement commence a être mieux connu et les perspectives qu'il ouvre en pathologie humaine sont à l'étude.
La quasi-totalité des humains qui habitent l’Europe et les États-Unis vivent aujourd’hui dans des zones où la pollution lumineuse est telle qu’ils ne peuvent plus voir la voie lactée à l’œil nu. Même pour apercevoir le baudrier d’Orion en hiver, il leur faudra bientôt aller se cacher dans une ruelle sombre ou entre les arbres de leur jardin.
Les chasseurs du Lot décident de semer un hectare de fleurs sur une jachère. Un début modeste pour le petit gibier mais peut-être aussi pour les insectes pollinisateurs. C'est vous les chasseurs ? C'est bien, continuez !