Parmi les abeilles solitaires, la plus grosse est la charpentière. Noire brillante, avec un reflet bleu ou violet, jusqu'à 3 cm de long et 5 cm d'envergure, notre xylocope se remarque en été sur les glycines. Ses mandibules puissantes lui permettent de forer son nid dans le bois, d'où son nom grec de coupeur de bois.
Les chercheurs sont des gens sérieux. Ils ont besoin de pouvoir mesurer, de donner des échelles de référence, de quantifier. « Un gentil petit coup de tabac”, c’est un langage de marin, pas de météorologiste ; « une colonie un peu rock ’n roll », c’est une indication d’apiculteur à un collègue, pas une information vraiment précise.
Le « bombus » est aussi une abeille sociale. Mais la taille de ses peuples est sans rapport avec celle des colonies de notre abeille mellifère. C’est un insecte annuel dont les reines fondatrices vont émerger au printemps de leur hibernation pour récupérer des forces et aménager un nid.
A Chypre, la race locale de l'abeille européenne (Apis mellifera cypria) a inventé contre son principal prédateur, le frelon oriental (Vespa orientalis), une stratégie élaborée, en combinant DEUX techniques, en emballant et en chauffant MAIS AUSSI en étouffant l'éclaireur par recouvrement et fermeture des stigmates. C'est l'asphyxia-balling, un nouveau comportement de défense, jusque là inconnu dans le règne animal.
Un EFFET TEMPERATURE est-il possible sur la surexpression du système immunitaire inné ? Un effet CHOC THERMIQUE sur les cellules nasales attaquées par le COVID-19 pourrait-il déclencher la cascade des réactions naturelles des défenses cellulaires conservées par l’évolution (depuis les bactéries jusqu’aux humains) et arrêter l’agression virale en cours bien avant qu’elle ne puisse se propager aux poumons ? C'est l'hypothèse (à vérifier) d'un biologiste marin familier des virus qui attaquent les piscicultures !
On dit parfois que des abeilles reconnaissent leur apiculteur. D’encore plus belles histoires, peu vérifiables, parlent de colonies qui sortent en masse à la mort de leur berger, ou envahissent pacifiquement la maison du maître le jour de ses funérailles ! Aujourd’hui pourtant, des abeilles ont été entraînées à reconnaître visuellement un visage humain.
Le 7 décembre est le jour de la Saint Ambroise, patron des apiculteurs. Dans les divers groupements et syndicats, ce sera l'occasion d'assemblées, de festivités et de ripailles. Profitons de l'occasion pour aller rechercher dans notre "longue mémoire" ce que signifie ce nom d'Ambroise, qui évoque l'ambroisie des dieux, et toutes ces choses, vieilles d'au moins 4000 ans, qui nous rattachent à un passé qui perdure dans nos mentalités, dans notre langage, dans nos comportements. Buvons le nectar, élixir d'immortalité, boisson de nos dieux anciens !
Outils pour creuser, arme pour combattre ou attribut de reconnaissance sexuelle, la fonction des cornes des insectes de la famille des scarabées est restée relativement mystérieuse pour les biologistes.
Il en est qui cherchent des truffes avec leur cochon, voire avec un chien soigneusement dressé. Il en est d'autres qui vont bientôt chercher de l'or avec leurs fourmis ou leurs termites. Cela se passe en Australie, c'est expliqué dans les revues scientifiques et techniques et c'est la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation qui a levé le lièvre.
Chez nos abeilles eusociales, les trois petits yeux sur le sommet de la tête servent essentiellement à voir les UV solaires à travers les nuages. Ils aident à l'orientation et peut-être à la stabilité de la navigation. Mais pour une espèce de libellule, l'ocelle central est doté de propriétés particulières qui servent en période de reproduction.
Pourquoi l'abeille fait-elle du miel alors que la plupart des insectes se contentent de consommer le nectar des fleurs ? Quels sont les animaux qui hibernent et comment cela se traduit ? De la marmotte des Alpes dont la température interne chute de plus de trente degrés à la production de protéine antigel par certains insectes, nous marquons l'entrée dans la période hivernale.
Cette fois-ci, il n'y a RIEN SUR LES ABEILLES ! On parle de LA COQUILLE, de la pêche à la coquille, de la nage de la coquille, de la marche des coquillards sur les chemins de Saint Jacques, de Shell, de la Voie Lactée qui guida Charlemagne en route pour la Reconquête du tombeau de Jacques le Majeur.
Les abeilles récoltent sur les fleurs le jus sucré du nectar, pour l’énergie qu’elles vont consommer, et les protéines du pollen pour la croissance de leurs jeunes. Certaines solitaires, comme les mégachiles, y ajoutent des feuilles soigneusement coupées pour tapisser le nid qu’elles vont construire dans les cavités des bois. Les raffinées préfèrent les pétales.
Le trouble de l’attention-hyperactivité toucherait 5 % des enfants en France et une moyenne de 12 % dans le monde pour les enfants de 8 à 12 ans. Prédispositions génétiques ? Peut-être bien. Impact de l’environnement ? Sans doute aussi. Une récente étude publiée tente d’aborder le problème sous un autre angle.
Le 28 octobre 2015, un entomologiste chef de service au ministère étatsunien de l'agriculture, accusait sa hiérarchie d'avoir supprimé des résultats de recherche susceptibles de mettre en cause l'utilisation d'une classe répandue de pesticides (les néonicotinoïdes), un des gros moteurs de revenus de l'industrie agrochimique.
Le Bacillus thuringiensis, n' a été découvert qu'en 1911. Il est aujourd'hui l'insecticide organique le plus utilisé au monde. Son fonctionnement commence a être mieux connu et les perspectives qu'il ouvre en pathologie humaine sont à l'étude.
La quasi-totalité des humains qui habitent l’Europe et les États-Unis vivent aujourd’hui dans des zones où la pollution lumineuse est telle qu’ils ne peuvent plus voir la voie lactée à l’œil nu. Même pour apercevoir le baudrier d’Orion en hiver, il leur faudra bientôt aller se cacher dans une ruelle sombre ou entre les arbres de leur jardin.
Les chasseurs du Lot décident de semer un hectare de fleurs sur une jachère. Un début modeste pour le petit gibier mais peut-être aussi pour les insectes pollinisateurs. C'est vous les chasseurs ? C'est bien, continuez !