Le bourdon est une abeille ! Le bourdon n’est pas le « faux-bourdon », c’est-à-dire le mâle de l’abeille, celui qu’on distingue des ouvrières par son corps trapu, ses gros yeux et son cerveau plus petit. Le « vrai » bourdon, ce gros insecte rond et poilu qui fait tant de bruit sur les fleurs, est une abeille un peu différente.
Même dans la froidure, l’intérieur d’une ruche reste bien chaud. Les abeilles utilisent l’appareil musculaire de leurs ailes, qu’elles font vibrer jusqu’à l’amener à une température de 40 °C, voire 41 ou 42 degrés pour les plus « bosseuses » lorsqu’elles chauffent une larve. En été, les abeilles rapportent des gouttelettes d’eau. Leur évaporation consommera de l’énergie et dégagera du froid qui permettra de rafraîchir les rayons entre 33 et 36°C.
Nous avons tous appris que les abeilles ne dormaient pas. Elles bossent ! Même si elles ne sortent pas la nuit elles peuvent parfois continuer à travailler dans la chaleur de la ruche. Même en hiver, elles « hivernent » seulement, sans dormir. Tout cela mérite évidemment quelques nuances.
Un, deux, trois, beaucoup. C'est ainsi qu'on compte dans certaines langues des peuples «premiers». Au delà de trois, plus rarement quatre, la quantité n'est pas précisée. Le mot correspondant veut dire «beaucoup. On rencontre cela par exemple dans les langages d'Afrique australe du groupe Khoïsan.
Chez les abeilles c'est un peu la même chose, sauf qu'on ne sait pas très bien si le « mot » correspondant existe.
Dans les peuples d'abeilles mellifères, celles des ouvrières qui se dépensent pour chauffer le couvain sont des "travailleuses d'élite," chargées d'une tâche fondamentale. C'est pourquoi une équipe spéciale s'affaire pour les approvisionner sans relâche avec le meilleur carburant qui soit : le miel de la ruche. Les chercheurs de Würzburg ont pu mettre en évidence ce comportement, cette équipe, cette tâche spécialisée jusqu'alors inconnus.
Le 7 décembre est le jour de la Saint Ambroise, patron des apiculteurs. Dans les divers groupements et syndicats, ce sera l'occasion d'assemblées, de festivités et de ripailles. Profitons de l'occasion pour aller rechercher dans notre "longue mémoire" ce que signifie ce nom d'Ambroise, qui évoque l'ambroisie des dieux, et toutes ces choses, vieilles d'au moins 4000 ans, qui nous rattachent à un passé qui perdure dans nos mentalités, dans notre langage, dans nos comportements. Buvons le nectar, élixir d'immortalité, boisson de nos dieux anciens !
Une espèce de guêpe a trouvé un moyen original d'assurer la survie de sa descendance: elle force une coccinelle à devenir la garde du corps de sa larve. La guêpe pond son œuf dans le corps de la coccinelle. Parvenue à l'état de larve, elle s'extirpe du corps de la coccinelle et tisse son cocon dans ses pattes. La coccinelle, en partie paralysée par le cocon de son parasite, retrouve la liberté à l'éclosion de la guêpe.
Cette fois-ci, il n'y a RIEN SUR LES ABEILLES ! On parle de LA COQUILLE, de la pêche à la coquille, de la nage de la coquille, de la marche des coquillards sur les chemins de Saint Jacques, de Shell, de la Voie Lactée qui guida Charlemagne en route pour la Reconquête du tombeau de Jacques le Majeur.
Lors de l'étude d'une espèce de mouche américaine, appelée Emblemasoma auditrix, des chercheurs ont constaté que le nombre de larves saines se trouvant dans l'abdomen de la mère diminue avec le temps...
… qui ont six pattes et un corps divisé en trois parties. On le sait mais cela n’a pas été toujours le cas. Il y a environ 300 millions d’années vivaient des « insectes géants », des libellules avec des ailes de 70 cm par exemple. Pourquoi donc ont-ils disparus ?
Les éléphants d'Afrique de l'Est doivent faire face à un développement puissant des zones de cultures qui correspond à l'accroissement rapide des populations. Pour les protéger, on a intégré dans les clôtures des ruches d'abeilles africaines, celles qui se défendent si bien et que les éléphants ont appris à craindre.
Les abeilles récoltent sur les fleurs le jus sucré du nectar, pour l’énergie qu’elles vont consommer, et les protéines du pollen pour la croissance de leurs jeunes. Certaines solitaires, comme les mégachiles, y ajoutent des feuilles soigneusement coupées pour tapisser le nid qu’elles vont construire dans les cavités des bois. Les raffinées préfèrent les pétales.
Le trouble de l’attention-hyperactivité toucherait 5 % des enfants en France et une moyenne de 12 % dans le monde pour les enfants de 8 à 12 ans. Prédispositions génétiques ? Peut-être bien. Impact de l’environnement ? Sans doute aussi. Une récente étude publiée tente d’aborder le problème sous un autre angle.
Le 28 octobre 2015, un entomologiste chef de service au ministère étatsunien de l'agriculture, accusait sa hiérarchie d'avoir supprimé des résultats de recherche susceptibles de mettre en cause l'utilisation d'une classe répandue de pesticides (les néonicotinoïdes), un des gros moteurs de revenus de l'industrie agrochimique.
Le Bacillus thuringiensis, n' a été découvert qu'en 1911. Il est aujourd'hui l'insecticide organique le plus utilisé au monde. Son fonctionnement commence a être mieux connu et les perspectives qu'il ouvre en pathologie humaine sont à l'étude.
La quasi-totalité des humains qui habitent l’Europe et les États-Unis vivent aujourd’hui dans des zones où la pollution lumineuse est telle qu’ils ne peuvent plus voir la voie lactée à l’œil nu. Même pour apercevoir le baudrier d’Orion en hiver, il leur faudra bientôt aller se cacher dans une ruelle sombre ou entre les arbres de leur jardin.
Les chasseurs du Lot décident de semer un hectare de fleurs sur une jachère. Un début modeste pour le petit gibier mais peut-être aussi pour les insectes pollinisateurs. C'est vous les chasseurs ? C'est bien, continuez !